Robe légère d'un rouge terne, tirant vers le cuivre et aux bords couleur brique, en mars 2012 pour ce Chambertin du domaine Rousseau dans le millésime 1977. La réputation calamiteuse de ce millésime, l'un des pires en France, laissait présager un vin difficile à apprécier. Et effectivement ce fût le cas. Le nez est certes relativement parfumé mais fait ressortir des arômes sucrailleux et peu avenants. La bouche, fluide et diluée, se révèle pour sa part très marquée par le cacao, chaude et déséquilibrée, sans charme. L'aération n'apporte rien de mieux et ne fait que ressortir l'acidité. Bon, il reste le plaisir de l'expérience qui mérite toujours d'être tentée et le charme de l'étiquette.