Robe grenat/rubis sombre, jeune d'aspect, en février 2017 pour ce Bandol parcellaire cuvée "Cabassaou" millésime 1988 du domaine Tempier. Le nez est un peu marqué par le vieux fût, limite liégeux mais cela s'arrange à l'aération, tout en restant relativement rustique. La bouche s'avère ferme, structurée par ses tanins, c'est un quasiment pur mourvèdre, riche, mais aussi un peu austère. On devine que le vin a besoin d'air pour se livrer. Or encore une fois au restaurant c'est difficile, surtout quand on choisit la bouteille au dernier moment. Bon, pas de doute il y a du potentiel et le vin ne demande qu'à exprimer son terroir. A presque 30 ans ce grand Bandol est encore très jeune, ce qui est plutôt bon signe.